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jeudi 29 mars 2018

La première rentrée scolaire, une nouvelle étape pour la famille


La première rentrée scolaire de ma fille c'était en Septembre.
Un long chemin de préparation avant cette rentrée, presqu’un parcours du combattant pour moi.

Guidée par l’envie d’offrir le meilleur à mon enfant, comme la plupart des parents, je me suis documenté et au fil de mes recherches, je me suis émerveillée de découvrir d’autres modèles que l’on rassemblent souvent autour du terme de « pédagogies alternatives ».
Dans le monde qui m'entoure, sur la base des constats et observations de mon expérience, le fonctionnement de l'école "traditionnelle" semblait ne pas me convenir.

Parce que j’ai envie de changer l’école.
De la même manière que j'aimerais changer le monde.


Ma vision de l'école de la vie
Ce que j'aimerais améliorer à l'école maternelle en quelques mots :



Favoriser le rapport à la nature :
Aménager un espace jardin dans l’école – faire des sorties dans la nature
Etre en contact avec les animaux et le vivant


Respecter la différence :
Tous les enfants n’apprennent pas de la même manière ni au même rythme, développer les outils pour enseigner selon les intelligences plutôt qu’évaluer selon une méthode unique.


 S’épanouir, se préparer à la vie et au savoir vivre ensemble
Attitude tolérante, Posture d’’écoute et rassurante de l’ensemble des professionnels
Favoriser l'enthousiasme et la joie



Favoriser un climat propice à l’ouverture et aux échanges :
Climat sécure et autonomisant (droit de circuler, de parler …)
Des effectifs réduits par rapport à nos classes actuelles,
Créer des échanges multi-âges ou des échanges hors les murs


Développer les potentiels :
Les enfants ont naturellement envie d’apprendre et de découvrir, il faut ouvrir l’horizon avec des enseignements général et pratique (cuisine, couture, musique, langues, yoga..
Sortir du système du classement lors d'évaluations, des notes, des acquis/pas acquis



 
Nos premiers pas dans le rôle de parents de future écolière !
 
Chacune ses lectures pour se préparer à la rentrée !
 
Pour moi :
Un livre riche et précieux









Pour ma fille : un livre ludique
 

 
Mon ressenti après quelques mois :
Nous n’avons pas les moyens de mettre notre fille dans une école Montessori alors nous n’avions pas le choix : il allait falloir s’adapter.
Ma position aujourd’hui est que je ne peux pas lutter seule et révolutionner le système éducatif et scolaire alors je cherche donc dans ce qui existe aujourd’hui les points positifs.
Ma fille sera dans cette école pendant 3 ans mais l’organisation mise en place aujourd’hui résulte de  l’expérience de l’équipe en place depuis des années.
L’échange est primordial pour créer un partenariat efficace.


Dès les premiers échanges avec les membres de l'école, nous avons eu une agréable surprise.
J'ai la chance de voir graviter autour de ma fille des acteurs de valeurs impliqués qui partagent la passion de leur métier dans une école de village.
 
La confiance c’est ce qui va dicter son parcours scolaire.
Faire confiance à ma fille et l’aider à trouver des ressources en cas de difficultés
Faire confiance à l’équipe en me disant qu’ils font d’abord ce qu’ils peuvent avec les moyens dont ils disposent.
Faire confiance à mon mari et moi-même pour faciliter la transition école/maison.
Faire confiance à l'avenir et au développement de nouvelles façons de faire.


L’école maternelle mais plus largement l’école autrement






Voici 4 exemples qui ont bousculés et interrogés ma vision de l’école :

  • Le modèle Finlandais
  • La ferme - école Montessori à Véronne
  • L’école des enfants de Sophie Rabbhi
  • Céline Alvarez

Le modèle Finlandais



En peloton de tête du classement PISA, le modèle éducatif finlandais est une fierté nationale, les professeurs sont formés à des enseignements d’inspiration Montessori, Steiner…


De 3 à 7 ans, les enfants finlandais sont accueillis dans un « jardin d’enfants », pas de cahiers et encore moins de carnets de notes, mais une centration sur le jeu 
 « Avant sept ans, le travail des enfants, c’est de jouer »



De 8 à 16 ans, les élèves entrent à « l’école fondamentale », Les frais sont gratuits (livres, soins santé, cantine…), 2 enseignants pour 15-20 élèves qui assument l’enseignement général » et le suivi de leurs élèves et, pour une autre part, enseignent une spécialité à laquelle ils se sont formés : menuiserie-ébénisterie, couture, musique, langues vivantes, arts plastiques, éducation physique, etc

Lycée d’enseignement général ou école professionnelle
La spécificité su système : il n’y a pas d’inspection, pas de classement ou d’évaluation nationale des écoles, les chefs d'établissement sont autonomes.
Il n' a pas de notes pour les élèves et pas de devoir !








http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/01/29012016Article635896463970136711.aspx

https://www.challenges.fr/monde/europe/l-ecole-finlandaise-un-modele-d-education-dont-pourrait-s-inspirer-la-france_442246


La ferme école Montessori à Véronne :

Prenez 2 minutes pour regarder la vidéo ;-) :

Une ferme / école en pleine nature perchée sur une montage entourée animaux
Les enfants évoluent au sein d’une classe multi-âge. Les plus jeunes sont ainsi stimulés par les plus âgés. Ils se font une meilleure idée du chemin à parcourir et des accomplissements possibles. Les plus âgés développent leur estime d’eux-mêmes, leur capacité d’empathie, leur bienveillance et leur sens des responsabilités. Les enfants échangent leurs savoirs, leur savoir-faire et leur savoir-être
Dans une ambiance Montessori, le matériel est disposé sur des étagères accessibles aux enfants et dimensionnées pour eux. Les activités y sont réparties sur des plateaux
Les enfants apprennent les bases de la médiation
Lors des regroupements quotidiens, ils chantent, dansent ou écoutent une histoire ensemble, se créant une culture commune et un sentiment d’appartenance plus collectif.






 L’école des enfants :
 
La Ferme des Enfants a lieu dans un écovillage, entre la ferme, la boulangerie, le jardin maraîcher, les habitats bioclimatiques où vivent des retraités et des familles, la menuiserie… Elle accueille chaque année des jeunes volontaires, dont plusieurs venus de l’étranger.
Elle est un lieu d’accueil pour des voyageurs, des artistes, des chercheurs, des personnalités…
L’école s’est organisée en lieux distincts dont chacun offre des possibilités spécifiques ouvertes à tous les âges : la médiathèque, la yourtes des arts, la salle de musique, le laboratoire expérimental, la cuisine, la salle de jeux, le dojo, la yourte des médiations, la classe Montessori, la salle de cours, la salle de projection, l’atelier bois, la Guinguette…
Un planning de cours formels et d’ateliers informe les citoyens de tout ce qui se passe et leur permet de s’y inscrire.
Le mélange des âges participe de cette biodiversité foisonnante, nécessaire pour l’épanouissement de l’individu. Il accélère entre autre l’efficacité de la circulation des informations, des innovations, des centres d’intérêts et développe le caregiving (terme utilisé en éthologie pour désigner la compétence naturelle des humains pour prendre soin de l’autre).
Depuis la rentrée 2016, aucun citoyen n’a obligation de suivre un cours ou un apprentissage qu’il n’a pas choisi. Chacun est libre d’occuper ses journées comme bon lui semble.

 



 



 



 



Céline Alvarez :
 La classe de Gennevilliers était une classe multi-âges d’une moyenne de 25 enfants qui comprenait trois niveaux : petite, moyenne et grande sections.

 

 



 
 
Les pédagogies alternatives :
La pédagogie Montessori
La pédagogie Steiner
La pédagogie Freinet 
La pédagogie institutionnelle (Oury)
L’éducation intégrale et libre progrès
L’école démocratique

D'autres pistes :
 
Fondation Seve - Savoir Être et Vivre Ensemble
Le Festival pour l’école de la Vie

Le manifeste positif et actif pour une école bienveillante
 Etre et devenir
 






mercredi 21 mars 2018

Une histoire de chaussettes : Opération chaussettes dépareillées




Les chaussettes dépareillées, mon quotidien.
On me demande souvent pourquoi ?
Pire quand j’ai été hospitalisé, on définissait mon degré de douleur par rapport à mes chaussettes : « Vous devez avoir mal, vous êtes partie dans la précipitation, vos chaussettes sont dépareillées »
Alors on remonte à mes 19 ans, 1ere année de fac de psychologie et un travail sur le conditionnement dans notre quotidien et voici que tombe l’exemple des chaussettes :
On se lève le matin, et même si on est en retard, si on ne trouve pas la chaussette associée, on perd son temps à chercher absolument la chaussette jumelle !
Et depuis, je ne me suis pas conditionné à avoir absolument des chaussettes dépareillées mais à ne pas ranger mes chaussettes par deux et d’en choisir deux au hasard le matin.
(Bon je les classe quand même en chaussette d’été ou chaussette d’hiver pour éviter d’avoir des chaussettes polaires en Juillet 😉)
Mais je trouve que c’est un bel exemple au quotidien : ne pas accorder une importance démesurée à ces bouts de textiles et essayer de garder l’esprit ouvert, accepter de mettre un peu de souplesse dans son quotidien, prendre de la distance avec le conventionnel et la norme.
La méditation du matin par les chaussettes !
Aujourd’hui, pour cette opération spéciale, je partage la photo de mes chaussettes pour interpeller sur la différence à l’occasion de la journée de la trisomie 21.

N'hésitez pas à nous contacter et à partager vos idées !