Les
chaussettes dépareillées, mon quotidien.
On me
demande souvent pourquoi ?
Pire quand
j’ai été hospitalisé, on définissait mon degré de douleur par rapport à mes
chaussettes : « Vous devez avoir mal, vous êtes partie dans la
précipitation, vos chaussettes sont dépareillées »
Alors on
remonte à mes 19 ans, 1ere année de fac de psychologie et un travail sur le
conditionnement dans notre quotidien et voici que tombe l’exemple des
chaussettes :
On se lève
le matin, et même si on est en retard, si on ne trouve pas la chaussette
associée, on perd son temps à chercher absolument la chaussette jumelle !
Et depuis,
je ne me suis pas conditionné à avoir absolument des chaussettes dépareillées
mais à ne pas ranger mes chaussettes par deux et d’en choisir deux au hasard le
matin.
(Bon je les
classe quand même en chaussette d’été ou chaussette d’hiver pour éviter d’avoir
des chaussettes polaires en Juillet 😉)
Mais je
trouve que c’est un bel exemple au quotidien : ne pas accorder une importance
démesurée à ces bouts de textiles et essayer de garder l’esprit ouvert, accepter
de mettre un peu de souplesse dans son quotidien, prendre de la distance
avec le conventionnel et la norme.
La méditation du matin par les chaussettes !
Aujourd’hui,
pour cette opération spéciale, je partage la photo de mes chaussettes pour
interpeller sur la différence à l’occasion de la journée de la trisomie 21.
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